Dans cet article de blog, nous pénétrerons dans le monde fascinant de la philosophie, en parcourant l’arche de la pensée à travers le fameux “Cogito, ergo sum” de René Descartes. Nous explorerons la filiation entre le cogito cartésien et le doute méthodique, l’énigme du malin génie, et finalement, la naissance du cogito. Ainsi, non seulement nous dévoilerons l’esprit délibéré derrière la philosophie de Descartes, mais nous ferons aussi un saut dans l’histoire pour comprendre les influences de figures historiques comme Nietzsche, Blaise Pascal et Baruch Spinoza sur la manière dont cette philosophie a été conçue et interprétée. Pour ceux d’entre vous qui veulent aller plus loin, nous proposerons une liste de ressources de qualité à la fin de l’article.
Je pense donc je suis : le cogito
Tous deux produits de la fertile France du XVIIe siècle, Descartes et Marin Mersenne ont marqué la philosophie de leur empreinte indélébile. À Nantes, Descartes , dont le nom de naissance est Rene Descartes , a jeté les bases de ce qui deviendrait le cogito avec ses réflexions sur la pensée et l’existence. En faisant valoir que “je pense donc je suis”, il a redéfini la philosophie de l’époque, donnant au sujet une centralité qui ne sera plus jamais oubliée. Reposant sur une méthode d’introspection et d’analyse personnelles, le cogito de Descartes Rene Descartes place l’existence de l’esprit comme fundement de toute connaissance véritable. “Je pense donc je suis” ou cogito, n’est pas simplement une affirmation, mais une vérité autonome qui repose sur sa propre évidence. Il fait valoir que toute notre connaissance dérive du fait que nous pensons et donc que nous existons.
1/ Le doute méthodique : la voie active
Le doute méthodique, comme indiqué par Descartes , est un outil puissant de purification de l’esprit. En doutant de tout ce que nous pensons savoir, nous pouvons rejeter toutes les fausses croyances et ainsi arriver à la vérité indubitable. Le doute méthodique est donc un acte de résistance, une lutte contre notre propre naïveté et ignorance. Pour Descartes, le doute est en quelque sorte un code, une méthode qui nous permet de trier le vrai du faux. Par conséquent, la pensée n’est pas seulement une affirmation de notre existence, mais est aussi au cœur de notre quête de vérité. À travers ce processus, nous remettons constamment en question et modifions nos croyances et opinions, conduisant finalement à une meilleure connaissance de nous-mêmes et du monde.
2/ Le malin génie : la voie passive
Mais Descartes va encore plus loin avec son concept du malin génie, une force trompeuse qui pourrait, en théorie, nous faire croire à de fausses vérités. Le philosophe Baruch Spinoza , influencé par Descartes , a qualifié ce malin génie de “plus grand obstacle à la vérité”. Pourtant, face à ce démon de la tromperie, l’avenue du cogito reste ouverte. Le malin génie, bien que pessimiste, renforce en réalité la validité du cogito. Peu importe à quel point nous sommes trompés, le simple fait que nous soyons trompés prouve que nous existons – “je pense donc je suis”. En d’autres termes, même dans l’erreur, il reste une étincelle de vérité – l’existence de notre corps pensant.
Descartes, la substance et la chose qui pense
De Paris à Stockholm, de Bordeaux à Toulouse , le philosophe nomade Rene Descartes , a élaboré une idée qui fait encore écho parmi les amateurs de philosophie et les intellectuels. Descartes définit la substance comme ce qui se modifie tout en demeurant identique. Nous promenant dans les rues de Paris , à mi-chemin entre le dispositif de recherche Loreto et le Wikipedia français, on réalise la pertinence de cette conception de la substance. Pour Descartes, la chose qui pense, le “je” du “je pense”, est une telle substance. Même si nos pensées changent constamment, même si nos croyances et nos connaissances sont modifiées, le “je” qui pense demeure.
Naissance du cogito
Le cogito naît de cette réunion entre le doute et l’existence de la chose pensante. Il apparaît comme une lumière dans le doute, un éclair de connaissance dans l’obscurité de l’ignorance. Il a inspiré d’éminents penseurs tels que Blaise Pascal , Nietzsche , Jean-Paul Sartre et Montaigne , et continue d’être un pilier de la philosophie occidentale. Le cogito est plus qu’une déclaration, c’est une fondation sur laquelle a été bâtie une partie significative de notre compréhension philosophique du monde. De la même manière que Copernic a révolutionné notre vision de l’univers, le cogito de Descartes a pivoté notre regard vers l’intérieur, vers le monde de l’esprit et de la pensée.
Pour aller plus loin sur le cogito cartésien :
Ce article n’est qu’un aperçu du vaste univers du cogito cartésien. Pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, il y a une myriade de ressources à disposition. Denis Moreau , Jean-Luc Marion deux illustres figures de la philosophie française contemporaine, ont publié des travaux sur le sujet. Aussi, Wikipedia propose de nombreux articles. N’hésitez pas à visiter votre librairie préférée ou à fouiller dans les bibliothèques de Paris à la recherche de plus de connaissances sur ce sujet fascinant.
Prochaines étapes |
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Lire ‘Descartes pour les jours de découragement’ de Denis Moreau |
Explorer l’article de Wikipedia sur ‘Discours de la méthode’ |
Découvrir les écrits de Jean-Luc Marion sur Descartes |
FAQ
Qui est l’auteur de cette citation je pense donc je suis ?
L’auteur de la citation ‘Je pense, donc je suis’ est René Descartes. Il est un philosophe, mathématicien et scientifique français. Cette citation est l’une de ses idées philosophiques les plus célèbres.
Quelle est la pensée de Descartes ?
La pensée de Descartes est basée sur le doute méthodologique et le rationalisme. Il est célèbre pour sa pensée ‘Cogito, ergo sum’ (je pense, donc je suis) qui concrétise l’existence du sujet pensant. De plus, il sépare distinctement le corps (la matière) et l’esprit (la pensée), définissant le dualisme cartésien.